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[SCOOP] Malgré le BREXIT, nous aurons encore le droit d'arnaquer les touristes Anglais cet hiver.

La cour européenne des droits de l'homme a confirmé ce que beaucoup espéraient : malgré le Brexit nous pourrons continuer à arnaquer les touristes Anglais cet hiver en Tarentaise. Reportage.

"A la bourse de Paris, la chute de la Livre a déjà mis en difficulté une librairie Moûtieraine. C'est dire si ce crash ne fait pas que des Euros parmi les commerçants."

C'est un grand ouf de soulagement qui a raisonné dans la grande rue de Moûtiers en ce début de semaine à l'annonce du verdict. Certains commerçants, angoissés, s'étaient rassemblés autour du poste de télévision pour suivre le verdict en direct.

Il faut dire qu'avec le BREXIT la menace planait de ne plus voir d'Anglais arpenter les rues de la capitale Tarine ! "Et qui aurions nous pu arnaquer dans ces conditions ?" s'exclame Camille HONETE, gérante d'une entreprise de transport.

"Un visa obligatoire sur les passeports ? Mais s'il faut apposer un tampon à chaque fois que les Anglais débarquent, ça va être sanglant !"

[Jacqueline, employée de la préfecture découvrant les nouvelles règles]

C'est donc acté, les Anglais seront là pour la saison. De nouvelles règles seront mises en place à compté de novembre pour l'accueil des vacanciers d'outre manche, voir même des pôles, situés un peu plus haut que la manche. On parle notamment de tests de français, voir d'obligation de conduite à droite (et non plus à gauche), même si sur ce dernier point le Président de la République semble toujours hésiter entre les deux options.

"Dans mon établissement nous voyons le bout du tunnel du coup je ne vais pas faire la Manche."

En attendant les habitants que nous croisons en ville sont ravis. Il en est ainsi de Benjamin, solide gaillard, fromager de profession, surnommé "Big Ben" par ses clients anglais, et qui nous livre le même son de cloche : "Un touriste qui ne se fait pas arnaquer, ce n'est pas vraiment un touriste. Vendre du babibel au prix du Beaufort c'est une tradition qui se transmet de père en fils. Et puis les Anglais étaient content, pour eux le babibel c'est goûteux".

"S'il n'y a pas de Brexit, je regagne mon foyer à Rouen".

[Jeanne, jeune bergère de la banlieue d'Orléans]

NOTA BENE : Cet article est à prendre au conditionnel. Nous attentons en effet une confirmation de la part de la cour royale d’Angleterre, puisque la cour européenne se limite aux droits de l'homme, et non des Anglais.